Calculemus

Calculons, comme nous y invitait Leibniz, et présentons deux aspects de son génie appliqué à l’automatisation du calcul.

Après Pascal et la Pascaline Leibniz a tenté de réaliser une machine arithmétique facilitant la réalisation des quatre opérations, je vous la présente dans cet article . Si la machine de Leibniz n’a pas eu la réussite escomptée, elle a été en revanche à la base de nombreuses idées qui ont structuré l’industrie des machines à calculer à partir du XIXème. Un exemple en est la machine TIM de 1912 que je présente ici.

Ayant travaillé à la fois sur la mécanisation du calcul et sur la numération binaire, Leibniz, sans la réaliser concrètement, a caressé, probablement le premier, l’idée que le binaire se prêterait particulièrement bien à l’automatisation. Cet article présente le manuscrit qui permet cette affirmation.

A l’époque de Leibniz, au 17 ème siècle, l’art des 4 opérations est loin d’être acquis. L’exemple de la division présenté ici montre bien que la technique n’est pas encore stabilisée.

Remontons dans le temps, et voyons comment on multipliait en 1202. Dans son Liber Abaci, Fibonacci fait la somme des savoirs transmis par les civilisations arabes et il y présente une multiplication qui s’inscrit dans un grillage ressemblant à ces jalousies qui ornent les fenêtres andalouses : Gelosia

Plus loin encore, les égyptiens maîtrisaient la multiplication et la division sans avoir à connaître les tables de multiplication, heureusement que les enfants ne le savent pas ! Voici comment .