Pourquoi diable s’intéresser à la Pascaline ?
Entre philosophie et histoire des sciences, il est toujours plaisant de remonter aux origines d’une idée, d’une réalisation, d’une audace.
L’informatique commence, entre autres, avec la machine à calculer et celle-ci commence en 1645 avec la Pascaline, la plus vieille machine dont il reste des exemplaires (Musée des Arts et Métiers à Paris, Musée Lecoq à Clermont, …). Certains disent que Pascal eut un prédécesseur, c’est possible mais peu crédible, voyez cet article pour les éléments de la controverse si vous souhaitez vous faire un avis. Si en tant qu’idée, Pascal a certainement pu être précédé, en tant que réalisation effective, je ne le pense pas.
Et en tant qu’audace, il s’agit d’une véritable transgression : outrepasser les limites entre travail intellectuel et travail manuel. Pour oser envisager d’automatiser le travail de l’esprit, et que débute l’histoire du calcul mécanique alors même que très peu de personnes maîtrisent ce calcul qu’il s’agit d’automatiser, il faudra deux philosophes, et non des moindres, Pascal et Leibniz.
Pour détailler cette première machine à calculer, j’ai regroupé quelques photos dans cet article et deux vidéos montrant l’addition avec la Pascaline et la structure interne de la machine ici